Fumier

Première moisson !

Grand moment cette semaine : la première moisson du Biau Jardin de Grannod. Youpi !

Faut dire que cette moisson, on l’attendait depuis plus longtemps que son semis (?)

En effet, le parcours de conversion des parcelles avait été une sacrée aventure à rebondissements, dont on avait parlé ici. C’est donc, comme le plus souvent pour les parcelles en grande culture, Fabien et Romi qui sont venus. Avec moiss’batt› et benne.

Y' a des fois, le fumier, c'est vraiment la merde...

Pas d’autre formulation possible pour essayer de nommer le problème avec un peu d’humour et de distance. Parce que oui, cette année, retourner le fumier pour monter le tas de compost (c’est à dire provoquer une bonne fermentation chaude) çà a vraiment été la merde… il y a eu pas mal d’aventures…

Le retourneur d'andains chevauche le tas de fumier pour l'aérer

Recettes d'épandage.

Si la recette paysanne du fumier de bovin rapidement composté consiste en une rapide cuisson en tas allongé, pas trop gros et bien aéré, quelques jours à température 60 / 65 ° puis 50 / 55°, arrive ensuite le moment de démouler et de servir chaud, pour que la terre puisse déguster, sans problème digestif.

Travaux de saison

Voici l’époque des premiers semis et repiquages sous tunnel. Il y a quelques temps, le biau jardinier a donc préparé plusieurs planches permanentes sous tunnel. Nos terrains sont acides, nous devons donc veiller particulièrement à l’entretien calcique.

Sous tunnel, toutes les conditions sont réunies pour le faire avec de la cendre de bois : pas de vent, ce qui tient compte du confort du travailleur…faible surfaces, ce qui tient compte de la faiblesse du «gisement» ( comme diraient ceux qui écrivent les dossiers). En effet, bien que notre bâtiment bioclimatique soit chauffé au bois plaquette, nous ne «produisons» que peu de cendres, parceque la chaudière à plaquette a un très bon rendement : elle produit donc beaucoup de chaleur, en laissant peu de cendres. C’est d’ailleurs ce que chacun lui demande ! 

Fumure bio

Il y a déja plusieurs semaines, Francis nous avait livré le fumier des bovins de Raymond.(clic) Pour cause d’intempéries et contrairement aux autres années,  le retourneur d’andains (clic) n’a pas pu passer. 

Christine est venue hier avec son apprenti, chacun sur un tracteur (un pour l’épandeur, un pour la fourche), pour épandre le fumier sur la moitié du jardin qui sera en engrais verts cette année, avant d’avoir des légumes en 2013.

Promesse de fertilité

Il y a eu pas mal d’activité au jardin en fin de semaine dernière. Il s’agissait de se dépêcher. La météo nous menaçait de fortes pluies dès le week-end, qui rendraient le terrain trop mouillé pour y faire quoi que ce soit.

Nous avons donc mis en place les bâches de paillage pour y repiquer les courges de cet hiver, fait les semis et plantations qui étaient à l’ordre du jour, passé les coups d’outils qui ne pouvaient pas attendre, etc…etc…

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