À la cuisine.
Séchage.
Éviter humidité et lumière pour sécher les aromates. Une solution facile : dans un tissu, ou un sac papier ouvert, dans un placard ou meuble un peu vaste.
Huile parfumée.
On met quelques brins de sarriette dans un petite bouteille d’huile d’olive. On laisse macérer au moins trois semaines, à l’ombre, avant de l’utiliser crue pour condimenter salades, grillades, etc…
Condiment.
On utilise les feuilles saupoudrées sur des légumes, des céréales, des viandes, etc… en quantité modére car son goût est insistant.
Dans les livres.
De son «petit nom» Satureja montana, la sariette vivace que nous cultivons est un sous-arbrisseau de la famille des Lamiaceae (les Lamiacées, ou Labiées). On les reconnait à la section quadrangulaire de leur tige (lavande, basilic, romarin, sauge, thym, etc…). Ces plantes, très odorantes,à racine pivotante et feuilles opposées sont emblématiques du Midi. Elles sont utilisées comme antibiotiques ou antiseptiques et plusieurs comme antidépresseurs par l’aromathérapie.
La sariette vivace, qui a une réputation aphrodisiaque (la plante du satyre…) est surnommée «pebre d’aï» en patois provençal : poivre d’âne. Voir un des romans autobiographiques de Pierre Magnan (1922/2012) «L’amant du poivre d’âne».
Les Biaux Jardiniers apprécient la sarriette vivace
- au jardin pour ses vertus mellifères
- à la cuisine pour ses vertus aromatiques, ainsi que digestives
Au jardin.
Sous arbrisseau, la sarriette vivace est semée en mottes au printemps, puis soit repiquée rapidement directement en place (planche de culture, bande fleurie) ou transitoirement en godet de façon à lui fournir un volume de terre suffisant pour que ses racines se développent harmonieusement au lieu de «tourner en rond» en attente de la mise en place définitive.