Les Biaux Jardiniers ont préparé une nouvelle série de planches permanentes. Il y en avait pas mal au programme, alors «ça a été l’usine» :-)). Détail du «process» : dès que Matthieu a commencé le broyage de l’engrais vert

Vivien peut commencer de le déchaumer

avec le rotovator passé très superficiellement, tenu avec le relevage pour s’adapter aux diverses hauteurs de planches et être sûr de ne pas descendre.

Et les deux travaillent «de front». C’est l’usine :-))

Le Biau Jardin en prendrait presque des airs de Corn Belt Étasunienne avec 15 moissbatt› de front de plusieurs centaines de cheveaux chacune. Presque… sauf que, le roto comme c’est lent, et ben… c’est long, donc quand tout ce qu’il avait prévu est broyé, Matthieu change d’outil (en deux temps trois mouvements grâce au triangle d’attelage rapide muni de sa bascule) notamment pour reprendre au cultibutte autoconstruit les planches dont les légumes viennent d’être récoltés pour les paniers de la semaine : poireau

chicorée rouge.

Ça permet de commencer à détruire les adventices qui se sont installées pendant l’hiver, de redonner une structure plus aérée aux planches permanentes (aération => bonne fermentation) pour ensuite, selon le plan de culture, préparer soit une occultation avant semis, soit le repiquage d’un légume,  soit le semis d’un engrais vert.

Pendant que Vivien continue le rotovator, Matthieu retourne au bâtiment pour épauler Charline dans la préparation des légumes. Puis quand le roto a pris suffisamment d’avance, Matthieu attèle (en deux temps trois mouvements grâce à etc…) cette fois ci la butteuse autoconstruite pour incorporer les engrais verts déchaumés et redonner le relief de la planche permanente. Parce que effectivement, les outils de travail en planche permanente sont des outils rapides. Donc butteuse…

pendant que Vivien, de son côté… continue le roto. Corn Belt… :-))

Bien sûr, la butteuse termine son travail quand la  lumière commence à manquer pour photographier. Normal : au printemps, les jours sont toujours courts… et les journées parfois longues…

Moyennant quoi, après la grosse demi-journée consacrée - avec grand plaisir - à l’accueil des collègues des Hautes-Alpes, comme après les belles séries de plantations en plein champ (pomme de terre primeur, navet, petit pois, épinard, etc…) qui ont été protégées du froid par divers films et voiles

la suite de la saison se présente bien.